Le futur n’existe pas.
Je ne dis pas ça dans un état d’esprit nihiliste, rebelle.
Bien au contraire!
Je suis une grande optimiste. Ce que je veux dire c’est : le futur tu le crées.
Le futur n’existe que quand il devient du présent. Tu as un projet : c’est une idée, une pensée. Tu travailles à sa réalisation : tu fais descendre la pensée dans le plan physique. Tu réalises ton projet : c’est alors une réalité. Ta réalité. Mais ce n’est plus le futur, c’est ton présent.
C’est important de bien comprendre ça, parce que la manipulation des esprits s’appuie, entre autres techniques, sur les projections sur le futur : faire croire que le futur est inéluctable. Que tu n’y peux rien.
Prends les élections, en particulier présidentielles : on te fait croire que le 2ème tour est déjà plié, on sait déjà quel.le.s candidat.e.s y seront. Et donc que un tel sera (ré)élu. On te fait croire que c’est l’évidence, que quoi que tu fasses c’est comme ça que ça va se passer. On te prive ainsi de la puissance de ton droit de vote. D’ailleurs, tu t’abstiens. Ben non. Va voter, même blanc. Méfie-toi de ces égrégores (pour en savoir plus sur les égrégores / formes pensées et leur impact sur ton esprit, lis cet article). Et même si ton/ta candidat.e préféré.e n’est pas élu.e, tu as contribué à un égrégore qui te correspond, tu l’as fait grandir. Un jour tu en bénéficieras.
Prends le Metaverse de l’autre psychopathe de Zucke. Tu as envie, toi, de vivre dans cet enfer qu’on te présente comme « le progrès », « le futur de la communication », « la vie qui nous attend » ? Pas moi. Donc je n’y contribuerai pas, je n’y vivrai pas, je ne m’inscrirai pas, je vivrai en marge de cette horreur. Comme dans le film « Les Fils de l’Homme » (wiki – ba), le personnage de Jasper (Michaël Caine) : dans un monde dystopien (que d’ailleurs on distille dans nos esprits et ceux de nos enfants via les productions malsaines de Netflix et les clips des stars de la chanson, entre autres), minéral, froid, techno-isé, il vit dans la forêt, dans une maison à l’ancienne, avec des objets du monde d’avant. S’il faut en venir à ça, j’y viendrai. Cependant, ce monde monstrueux qu’on nous présente à grands coups de visuels comme le futur, on n’est pas obligés de l’accepter. C’est tout mon propos : on peut empêcher sa manifestation, en le rejetant.
Prends l’autisme. Tu nais autiste. Les médecins flippent tes parents. Ils leur disent qu’ils vont bien galérer, toutes mes condoléances, et que tu ne vas pas avoir une vie épanouie, tu ne travailleras pas, n’aura pas d’amis, probablement pas de famille, et que c’est vraiment la spatio-merde pour toi et eux. Ben non. Tu es juste différent. Oui, il va falloir que tu gères ton hypersensibilité, tes divergences cognitives, la navigation dans un monde fait par les neurotypiques pour les neurotypiques. Mais tu as de multiples talents. Ils sont tes pépites, tes sources de plaisir et de développement personnel, et tu peux les transformer en compétences. Tu peux même changer le monde, comme tant d’autistes avant toi l’ont fait (voir ma liste ici). Mais même sans changer le monde, tu peux changer ta vie, créer ton futur. Vas explorer la catégorie “Talents autistes” dans ce blog 🙂
C’est idéaliste ?
La vraie question c’est : et pourquoi « idéaliste » serait un concept négatif ?? Idéalisme : changer des idées en réalité. Voilà ce que ça veut dire pour moi.
Depuis 4 décennies, c’est ce que je fais. Alors je sais que c’est possible.
Est-ce que c’est facile ? Non !
Mais si tu comprends les principes sous-jacents à la manifestation (*) et si tu appliques les bons outils, les bonnes techniques, tu y arrives.
Et comme l’a magnifiquement bien résumé Lao Tseu : le but est dans le chemin.
Alors n’écoute pas les sceptiques et les thuriféraires du handicap : crois en toi, visualise ton futur, et crée-le.
