Inès Bigonnet est autiste Asperger et passionnée de VTT.
Victime de moqueries au collège et au début de son lycée (mon Dieu.e que les gens sont stupidement cruels), elle s’évade dans le cyclisme. A 16 ans, elle décide de réaliser un film sur le sujet, pour faire tomber les clichés et montrer ce qu’est réellement sa différence. Pour donner une autre image de l’autisme.
« Moi, Léa » est un moyen métrage de 52 minutes, tourné pendant l’été 2020. Il a été projeté sur grand écran et est disponible sur Youtube.
la Bande Annonce:
le Film:
Elle raconte l’histoire d’une adolescente passionnée de cyclisme, dont la famille traverse de grandes difficultés financières après la mort du père. Léa décide alors de se lancer dans une course de vélo récompensée par une importante somme d’argent. Si elle gagne, elle pourra aider à rembourser les charges à payer. Mais elle a une concurrente ultra-motivée: Louise, une autiste Asperger dont Léa s’est moquée au collège…
Pour faire aboutir son projet, Inès s’est fait aider par un ancien étudiant en cinéma, mais elle a mené le projet sur tous les plans, y compris financier et organisationnel. Elle a créé une cagnotte en ligne et récolté 1250 euros de la part des internautes.
Je ne souscris pas à certains des propos tenus dans le film et par la réalisatrice dans des interviews: « atteinte de », « légère forme d’autisme », « la forme la moins grave d’autisme » etc. Ces expressions sont des clichés, basés sur une approche archaïque de l’autisme.
Cependant, son film permet en effet de montrer que l’autisme n’est pas incompatible avec l’amitié, l’humour, les activités collectives, la créativité, et l’accomplissement de projets entiers.
J’admire l’énergie, la créativité et la motivation d’Inès, et je lui souhaite un beau chemin de neurodiversité.