Les préjugés sur l’autisme et les autistes au sein de la communauté scientifique sont encore très présents, et sont délétères pour les autistes.
Cela va de qualifications détestables (singes, cerveaux humains ratés, robots, intrinsèquement égoïstes, incapables d’avoir un moi moral, fardeaux économiques…) aux préconisations carrément criminelles: pendant l’épidémie de Covid19 certains médecins britanniques ont insisté pour que les adultes autistes subissent une injonction générale de “ne pas réanimer”, sans demander leur consentement ou celui de leur famille. Hallucinant.
Heureusement, il se trouve des autistes parmi les scientifiques, et ces chercheurs contribuent positivement à la recherche sur l’autisme : ils/elles sont indispensables à la compréhension de ce neurotype, comme au respect par les chercheurs des personnes autistes.
L’excellent article “Meet the autistic scientists redefining autism research” par Rachel Nuwer, publié le 10 juin 2020, explique comment.
Comme il a déjà été traduit en français je ne le ferai pas, voici le lien.
Les obstacles que ces chercheurs doivent surmonter sont nombreux: surcharge sensorielle lors des conférences, difficultés de communication avec leurs collègues neurotypiques, problèmes relationnels qui peuvent s’en suivre, sensibilité au rejet et à la critique. Mais petit à petit ils font avancer le schmiblick. Bravo à eux.
En savoir plus sur Louve Joyeuse
Subscribe to get the latest posts sent to your email.